L’essentiel
- Un chat transportant 235 g de cannabis et 68 g de crack a été intercepté près de la prison de Limón Pococí, au Costa Rica.
- L’animal, surnommé “Narcomichi”, a été repéré par les gardiens à cause de son comportement étrange et de son gabarit inhabituel.
- Il a été confié au service vétérinaire national et banni à vie des abords des prisons.
Une livraison clandestine déjouée à temps
C’est un fait divers aussi étonnant qu’inquiétant qui a agité la prison de Limón Pococí, au Costa Rica. Le 6 mai dernier, les agents pénitentiaires ont intercepté un chat noir et blanc dont le comportement suspect a attiré l’attention. L’animal rôdait de façon insistante près du périmètre de sécurité, et semblait “plus lourd que la normale”, selon un agent de surveillance cité par El Imparcial.
En tentant d’escalader un grillage, le félin a été attrapé. À leur grande surprise, les agents ont découvert que le chat transportait près de 300 grammes de drogue : 235 g de cannabis et 68 g de crack, soigneusement attachés à son corps.
“Narcomichi”, la nouvelle star des réseaux sociaux
L’affaire a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Les internautes ont ironiquement surnommé l’animal “Narcomichi” — fusion entre “narco” et “michi”, petit nom affectueux utilisé pour désigner les chats en Amérique latine.
Des images de son interpellation circulent déjà en ligne, faisant de ce chat malgré lui, une icône virale du trafic animal. Ce cas n’est pas isolé : dans plusieurs pays d’Amérique centrale et du Sud, les trafiquants redoublent d’ingéniosité en exploitant des animaux pour passer des substances illicites en prison.
Mis à l’écart pour sa propre sécurité
Le chat a été remis au Service national de la santé animale qui l’a placé sous surveillance vétérinaire. Il a également été décidé qu’il ne serait plus autorisé à s’approcher d’un établissement pénitentiaire afin d’éviter toute “récidive”, ont ironisé certains agents.
Une enquête est en cours pour identifier les responsables de cette tentative de livraison. En attendant, “Narcomichi” reste loin des barreaux… et sous bonne garde.