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mercredi, mai 28, 2025

Affaire Mathis : Camille Makosso explose et interpelle Chantal Biya !

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L’essentiel

  • Camille Makosso s’indigne face à l’absence de réaction judiciaire trois semaines après le meurtre du petit Mathis.
  • Il dénonce un Cameroun où “les enfants ne sont pas protégés” et où “les assassins ont tous les droits”.
  • Makosso interpelle directement la Première dame Chantal Biya : “Et si Mathis était votre fils ?”

“J’ai mal et j’ai honte” : le cri du cœur de Makosso

Dans un long texte publié sur sa page Facebook officielle, Camille Makosso n’a pas mâché ses mots. Le pasteur et influenceur ivoirien, très populaire dans toute l’Afrique francophone, a exprimé sa tristesse et sa colère face au silence qui entoure l’affaire du petit Mathis, 6 ans, sauvagement poignardé à Yaoundé début mai.

« Le Cameroun est le seul pays en Afrique où un enfant peut être poignardé et le coupable est en liberté au calme, et personne ne réagit. J’ai mal et j’ai honte pour un pays auquel je m’identifie mais qui me déçoit sur chaque dossier judiciaire », a-t-il écrit.

Une interpellation directe à Chantal Biya

Dans son texte, Camille Makosso interpelle directement la Première dame camerounaise. Pour lui, le silence des hautes autorités est une gifle à la mémoire de l’enfant et à toutes les familles meurtries par la violence.

“Imaginez si c’était Brenda qui avait été poignardée… que ferait la justice camerounaise ? La vie de Mathis est-elle moins importante ? Quelle humiliation pour un pays où les assassins ont tous les droits.”

Il termine en lançant un appel solennel à Chantal Biya : “Madame la Première Dame, si Mathis était votre fils ou l’enfant de Brenda Biya, que feriez-vous ?”

Une vague de soutien grandissante

La sortie de Makosso vient s’ajouter aux nombreuses voix qui exigent que justice soit rendue pour Mathis. Des artistes, activistes et simples citoyens appellent à une réaction rapide du procureur du Mfoundi, alors que Dagobert Nwafo, le suspect principal, n’est toujours pas incarcéré à ce jour.

Le Cameroun observe. Et le monde aussi. Parce que derrière cette affaire, c’est la valeur accordée à la vie d’un enfant qui est en jeu.

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