L’essentiel
- Un jeune ghanéen, Emma, confesse avoir été entraîné dans un cercle occulte après avoir perdu son emploi.
- Il affirme avoir sacrifié 14 femmes dans le cadre de rituels de « richesse », en utilisant des objets intimes après des rapports.
- Sa confession, largement relayée, relance le débat sur les dérives des rituels occultes au Ghana et en Afrique de l’Ouest.
Une descente aux enfers rythmée par la quête de richesse
Emma, un ancien mineur aujourd’hui âgé d’une trentaine d’années, a livré un témoignage saisissant qui fait froid dans le dos. Il affirme avoir sacrifié 14 femmes dans des rituels occultes dans le but d’attirer la richesse. Ce jeune homme, originaire d’une région minière du Ghana, raconte avoir sombré dans cette spirale infernale après avoir perdu son emploi et vu un de ses anciens collègues s’enrichir mystérieusement.
« Il m’a envoyé 200 cédis pour que je vienne à Kumasi. Je croyais à une opportunité. Mais j’ai été piégé », explique-t-il. À son arrivée, il découvre l’impensable : un cercle occulte dédié aux “money rituals”. Trop tard pour reculer, les membres lui expliquent que s’il ne suit pas les règles, il mourra. Pris au piège, il se plie aux exigences terrifiantes.
Des actes abominables justifiés par la peur
Le rituel, selon lui, consistait à avoir des rapports avec des femmes, puis à utiliser des mouchoirs pour essuyer leurs parties intimes. Ces objets servaient ensuite dans des pratiques rituelles censées attirer l’argent. « On ne m’a rien dit avant. J’étais déjà impliqué malgré moi », ajoute-t-il, la voix tremblante dans son témoignage diffusé sur les réseaux sociaux.
Emma ne semble pas avoir été inquiété par les autorités à l’heure où nous écrivons ces lignes, mais la vague d’indignation provoquée par ses aveux pourrait accélérer les choses. Plusieurs ONG et leaders religieux appellent à l’ouverture immédiate d’une enquête.
Une pratique inquiétante qui se banalise ?
Au Ghana comme dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, les « money rituals » connaissent une recrudescence alarmante, en particulier chez les jeunes. Ces pratiques occultes, souvent nourries par le désespoir économique et la quête d’un succès rapide, sont régulièrement dénoncées, mais peu poursuivies.
Dans un rapport de 2023, l’organisation Human Rights Africa alertait déjà sur l’impunité qui entoure ces crimes : « Trop souvent, ces crimes passent sous silence ou sont relativisés sous couvert de traditions. Cela doit cesser ». Le cas d’Emma, choquant par son ampleur, remet la lumière sur une réalité dérangeante et encore taboue.
Pour les familles des victimes – souvent séduites, manipulées puis sacrifiées – le silence n’est plus une option. Une vérité brutale s’impose : tant que ces pratiques ne seront pas condamnées avec fermeté, d’autres “Emma” continueront de tuer dans l’ombre.
