L’essentiel
- Poutine exige un accord écrit interdisant l’intégration de l’Ukraine et d’autres pays de l’Est à l’OTAN.
- La Russie souhaite aussi une levée partielle des sanctions et la protection des russophones.
- Trump aurait tenté une médiation directe, mais les conditions de Moscou restent fermes et potentiellement explosives.
La liste des exigences russes
Selon plusieurs sources proches du Kremlin, Vladimir Poutine aurait accepté de discuter d’un cessez-le-feu avec l’Ukraine. Mais il impose des conditions strictes. En tête de liste : l’interdiction formelle pour l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie de rejoindre l’OTAN. Il réclame aussi que l’Ukraine adopte un statut de neutralité et que certaines sanctions occidentales soient levées, notamment celles visant les actifs souverains russes.
Une autre demande clé du Kremlin concerne des garanties concrètes pour la protection des populations russophones en Ukraine. Des revendications qui résonnent comme un ultimatum dans les chancelleries occidentales.
Trump entre en scène, mais Poutine durcit le ton
Dans un contexte où les pertes humaines et économiques s’alourdissent de part et d’autre, Donald Trump aurait tenté de jouer les médiateurs. Après un long échange téléphonique avec le président russe, ce dernier aurait accepté de travailler sur un projet de mémorandum de paix. Mais rien ne garantit une issue rapide.
« Poutine est prêt à faire la paix, mais pas à n’importe quel prix », confie une source proche du pouvoir russe. Le président russe exigerait désormais un contrôle total sur les quatre régions de l’Est ukrainien que Moscou revendique : Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson.
Le spectre d’un conflit élargi
Pour Poutine, l’élargissement de l’OTAN reste une ligne rouge. Il accuse l’Occident d’avoir trahi les promesses faites à la chute de l’URSS. La Russie considère comme une menace l’adhésion récente de la Finlande et de la Suède à l’Alliance atlantique.
Alors que les négociations piétinent, le Kremlin brandit la menace d’un conflit prolongé et plus coûteux. De leur côté, les dirigeants occidentaux rappellent qu’une victoire de la Russie pourrait menacer l’équilibre de toute l’Europe.
Reste à savoir si les puissances mondiales prendront le risque de céder à ces exigences ou s’engageront dans une confrontation prolongée avec Moscou. Une chose est certaine : la paix, si elle vient, ne se fera pas sans concessions majeures.