L’essentiel
- Le Cameroun est secoué par la mort brutale de Ntsama Manuella, retrouvée sans vie dans des circonstances encore floues.
- Un faux document attribué à la police a accusé Francis Ngannou, provoquant un tollé sur les réseaux sociaux.
Une rumeur dangereuse partie d’un faux document
C’est un fait divers tragique qui a rapidement dérapé en scandale national. Ntsama Manuella, une jeune femme d’une vingtaine d’années, a été retrouvée morte le week-end dernier à Yaoundé. Très vite, une vague d’émotion a submergé les réseaux sociaux, nourrie par la circulation d’un faux communiqué attribué à la police camerounaise. Le document affirmait que Francis Ngannou serait lié de près ou de loin à ce décès.
Une information totalement fausse, mais qui a pris de l’ampleur en quelques heures.
Une manipulation qui interroge
Ce n’est pas la première fois que des personnalités publiques africaines sont victimes de ce genre de calomnies en ligne. Ce cas relance la question de la régulation des contenus sur les réseaux sociaux au Cameroun. Selon plusieurs analystes, cette attaque pourrait avoir des relents politiques ou commerciaux.
Un avocat proche du dossier estime :
« Ce faux document pourrait relever d’une tentative de chantage ou de déstabilisation. Une plainte contre X est en préparation. »
En parallèle, la famille de la défunte appelle au calme et à la dignité dans la gestion de cette affaire, demandant que l’enquête soit menée « sans interférences, ni récupération ».
Une star salie, une société sous tension
Francis Ngannou, très respecté au Cameroun et dans la diaspora pour son parcours de combattant et ses projets humanitaires, voit son image brutalement écornée. Mais la riposte de son entourage et le soutien massif de ses fans devraient contribuer à rétablir la vérité.
En attendant, le pays s’interroge : comment une fausse information aussi grave a-t-elle pu circuler aussi librement ? Et surtout, qui tire les ficelles de cette cabale ?