Tout était pourtant fin prêt pour la fête, l’une des rares du quartier en ce mois rude de janvier. Les vêtements étaient cousus, l’union civile prévue mardi dernier, la dot hier jeudi et la soirée demain dans la grande salle d’une école du coin. « Mardi, on déposait son corps à la morgue à 14h. C’est à cette heure-là que le maire devait venir nous unir à la maison », sanglote Suzanne, sa compagne depuis 20 ans, rencontrée mercredi soir à leur domicile où les connaissances se relayaient encore pour témoigner leur compassion. Le couple avait tout prévu, excepté ce coup de massue du sort.
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