Les accusations portent sur des actes de viol et de violences physiques qui se seraient déroulés sur une décennie, de 2005 à 2018. Au moment où Cassie a rencontré P. Diddy en 2005, elle avait 19 ans, tandis que le rappeur en avait 37. Selon le document déposé auprès de la justice fédérale américaine, Cassie affirme avoir été sous l’emprise de P. Diddy, subissant des agressions physiques, des actes de drogue forcée, et même des relations sexuelles non consenties avec d’autres hommes.
“Après des années dans le silence et l’obscurité, je suis enfin prête à raconter mon histoire et à témoigner du plus profond de mon être, au profit de toutes les autres femmes qui doivent affronter la violence et l’emprise dans leurs relations amoureuses”, écrit Cassie dans sa déclaration.
La loi en faveur de la victime
La plainte, d’une ampleur de 35 pages, vise non seulement P. Diddy en tant qu’individu, mais également ses entreprises, dont Bad Boy Entertainment, Bad Boy Records, Epic Records, Combs Enterprises, et Doe Corporations 1-10. En réponse, les avocats de P. Diddy ont vigoureusement nié les accusations, soulignant que Cassie aurait exigé 30 millions de dollars au cours des six derniers mois sous la menace d’écrire un livre préjudiciable sur leur relation.
Cette affaire prend une dimension particulière grâce à une loi de l’État de New York, entrée en vigueur en novembre 2022 pour une durée limitée d’un an. Elle permet aux victimes de violences sexuelles de porter plainte au civil pour des faits prescrits. L’issue de cette affaire suscite une attention considérable tant dans le milieu artistique que dans le débat public.
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